…Peut-être que sur une île déserte, moi j’emporterais des médicaments. Des antivirus par exemple, pas norton, mais des vrais antivirus, qui se battent contre des vrais virus, qui se battent contre le parainfluenzae par exemple, qui lui nous refile la grippe et le rhume chaque année.
Parce qu’en plus d’y être seul sur cette île, si c’est pour y tomber malade…De toute façon je ne veux y aller sur votre île déserte ! Je n’ai pas envie de me retrouver sous un coquetier,…un cocotier à compter les jours en attendant vendredi pour faire la bringue ! Et puis une île déserte, ça ne veux pas toujours dire grand soleil et plage blanche! On se sait où on peut se retrouver. Moi, je n’ai pas envie de me retrouver sur une banquise à regarder les otaries faire les pitres dans les vagues et se moquer de ma pomme parce que je suis transie en maillot de bain sur un glaçon.
Le détroit de Béring ça fait peut-être rêver les ours polaires mais moi les glaçons je les préfère dans le campari-orange à la terrasse d’un café en plein été, sur la piazza de Spagna à Rome
…Et tout ça parce que mon agence de voyage à oublier de me préciser que je partais direction la mer de Sibérie…dommage j’ai oublier mes moufles ! Tant pis ! et puis les moufles pour tourner les pages de la bible ça doit pas être bien facile.